Agnès Pormenté naît artiste ; les sons et les couleurs seront son langage, son terreau, sa patrie et ce sera pour la vie.

Elevée à Paris avec ses 4 frère et sœurs, ils suivent des cours d'art plastique dans l'atelier de Madeleine-Pierre Quérolle le jeudi matin et l'après-midi de musique dans le même ensemble d'ateliers d'artistes et c'est la découverte de sa nature profonde.
La réussite au concours d'entrée à l'Ecole Normale de Musique à 10 ans ½ va l'orienter officiellement vers des études musicales avec le piano comme instrument et la technique d'Alfred Cortot qui la marquera à jamais. Elle gardera farouchement ses cours d'art plastique jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus assumer les deux.

Poursuivant son cursus au Conservatoire de Paris, elle le complètera par deux années de cours chez Nadia Boulanger tout en passant le CAPES pour devenir professeur de musique de collège par vocation.

Sa vie avait toujours été rythmée ainsi : Paris pendant l'année scolaire et l'été en Bretagne où les lumières sont si belles, les paysages changeants au gré des marées .
Enseignante et mariée, elle a gardé ce rythme : musique pendant l'année, mais peinture l'été.

Depuis ses études pianistiques travaillant les morceaux descriptifs ou des accompagnements de mélodies, de lieder, elle accueillait les flots d'images et d'odeurs suscitées par la musique et cherchait la texture sonore qui traduirait la transparence cristalline des jets d'eau de la villa d'Este, ou la texture souple du sol des sous-bois fait d'humus, de mousse aux odeurs de champignons pour des « scènes de la forêt »...

La nature est sa source d'inspiration. Elle peint des paysages sans personnage de façon à ce que chaque visiteur puisse s'y promener seul ou avec qui il a choisi d'inviter.
Son abstraction est la lumière qu'elle pose sur des paysages volontairement concrets, témoignant de cette beauté mouvante dont chaque élément est une perfection que la nature met à notre disposition pour nous remettre en perspective, nous rééquilibrer, nous enseigner, nous avertir, nous nourrir, nous aimer.

Ayant ressenti la nécessité de joindre peinture et musique, elle a fini par supprimer tout intermédiaire entre les doigts et les pigments comme sur un clavier. Le choix du pastel vient de là.

Elle est fixée définitivement en Bretagne où chaque jour offre un paysage nouveau, chaque heure différentes lumières, chaque minute une source d'émerveillement.

Récemment, Agnès Pormenté a été sollicitée par le label « le Palais Des Dégustateurs » pour la création de pochettes de leurs productions. Installé en Ardèche, Eric Rouyer, son créateur, enregistre de merveilleux musiciens avec l'appui de grands vignerons mélomanes et c'est un bonheur profond.

Comédien ayant vécu 13 ans à la Réunion, il commence son apprentissage sur l’île. Il développe son goût pour le théâtre en passant par des compagnies amateures et le Conservatoire Régional de la Réunion (spécialité masque et moringue).

C’est en septembre 2022 qu’il arrive à Paris pour suivre les cours du Conservatoire du Xe arrondissement avec François Clavier, Vincent Farasse et Stanislas Sauphanor. Il y approfondit le chant et la danse, y découvre l’aïkido et y explore les alexandrins et l’improvisation. À côté de cela, il suit une double-licence en études cinématographiques et théâtrales à la Sorbonne Nouvelle avec, entre autres, Éloi Recoing, Pascal-Alex Vincent et Claire Dupont.

En juin 2023, il décroche le concours de la Classe Libre et rejoint la Promotion 44 aux Cours Florent où il y étudie depuis septembre. Il a, là-bas, l’occasion de travailler avec Claire Lasne, François Orsoni, Marcus Borja, David Clavel et Pétronille de Saint-Rapt.

Il a pu tourner avec Arnaud Desplechin sur son prochain film : Spectateurs ! (sortie prévue courant 2024).

C'est en entendant du Bach joué à l'accordéon qu'Alice Ouary voit sa passion musicale naître. Originaire de l'île de la Réunion, elle commence l'apprentissage de l'accordéon auprès d'Ariane Lorentz, et poursuit ses études avec Max Bonnay à Paris. Elle est admise à 16 ans au Conservatoire Supérieur de Paris et y effectue actuellement sa deuxième année dans la classe de Vincent Lhermet. 

Guidée par sa curiosité, Alice est très attirée par la création de nouvelles pièces et la re-création de pièces arrangées ou transcrites. Elle explore alors les possibilités de son instrument à travers des transcriptions, arrangements et œuvres originales dans le Duo Odéa avec Émilie Delapierre, et au sein du Duo Piannordéon aux côtés de Julie Haismann. Leur duo Piannordéon crée et assure également la direction artistique du festival pluri-artistique de l'Arcouest, festival de musique de chambre soutenant des valeurs telles que l’accessibilité, l’égalité des genres et l’écoresponsabilité. 

Alice s'investit avec plaisir dans les projets mêlant différents arts et a ainsi été amenée à travailler avec des danseurs, des comédiens, des chanteurs, une artiste peintre et à jouer dans un film musical (Carte blanche à Sonia Wieder-Atherton). Elle a eu la chance de jouer dans des lieux comme la Seine Musicale, le Théâtre du Soleil, la Marbrerie ou encore le palais Galliera avec divers artistes dans diverses formations allant du solo à l’orchestre avec chœur. 

Elle élargit sa palette de jeux au cours de master-classes et stages auprès de Marie-Andrée Joerger, Fanny Vicens, Hugo Noth, Bruno Maurice et d’autres grands pédagogues et concertistes accordéonistes.

Né en 2001, il débute la guitare avec son père, professeur de guitare au Conservatoire de Toulon.

D’abord tourné vers le répertoire classique, il se familiarise plus tard avec les musique sud-américaine et espagnole en prenant des cours avec Eduardo Isaac, Roberto Aussel, Raúl Maldonado. Il développe également un intérêt pour la musique ancienne en faisant des stages avec Hopkinson Smith, ou le duo Macari-Pugliese et débute le théorbe.

Il a pu jouer en tant que soliste avec orchestre la Fantaisie pour un gentilhomme de Joaquín Rodrigo, et le Concerto op. 30 de Mauro Giuliani. Il a également pu participer à des concerts avec d’autres guitaristes, notamment en duo avec Judicaël Perroy.

Il entre, en 2019, au Pôle d’Enseignement Supérieur de Bordeaux. Il commence en parallèle l’enseignement de la guitare.

En 2021 il réussi le concours d’entrée au Conservatoire Supérieur de Paris dans lequel il étudie depuis 3 ans et devient professeur au Conservatoire de Sèvres. 

Emilie commence l’accordéon à l’âge de 7 ans avec Jean-Claude Conti à l’école de musique de Moûtiers (73). Après un passage au Conservatoire d’Annecy où elle obtient son Diplôme d’études musicales, elle intègre le Conservatoire Régional de Paris en 2020 dans la classe de Max Bonnay. Depuis 2022, elle poursuit ses études au Conservatoire Supérieur de Paris dans la classe de Vincent Lhermet, où elle s’épanouit dans la pluralité des idées et projets artistiques. 

Elle crée un duo d’accordéons avec Alice Ouary, amie du Conservatoire de Paris avec laquelle elle interprète un répertoire éclectique allant du baroque au tango contemporain. Elle réalise pour cette formation des arrangements de grandes œuvres telles la Passacaille et fugue en do mineur de J.S. Bach ou encore la première suite Peer Gynt d’Edvard Grieg. Emilie arrange également pour d’autres ensembles comme récemment Les Planètes de Gustav Holst pour 4 accordéons et orgue. Ces programmes de concert sont pour elle l’occasion de révéler les capacités orchestrales et modes de jeux infinis de l’accordéon.  

En parallèle du répertoire classique, elle explore d’autres horizons, comme la chanson française et le cabaret. En 2021 elle participe au spectacle Mixity, mis en scène par Bruno Agati au théâtre Lepic en plein cœur de Montmartre. 

Emilie est engagée dans la vie culturelle et musicale de sa région natale, la Savoie, en plus de son activité en région parisienne. Elle met son instrument au cœur d’actions de médiation culturelle dans les écoles et médiathèques pour faire découvrir l’accordéon aux jeunes générations. Elle ouvre sa classe en septembre 2023 à l’école de musique de Soisy-sous-Montmorency (95).

Annouk Jobic plonge dans l’univers musical dès son enfance par la pratique de plusieurs instruments (harpe, guitare puis alto) avant de trouver sa voie à l’Opéra. Fascinée par cet art total, elle décide de prendre ses premières leçons et débute sa pratique lyrique auprès de Florence Katz au Conservatoire Départemental de Bourg-la-Reine. Elle se perfectionne ensuite auprès de Mary Saint-Palais au Conservatoire Régional de Rueil Malmaison où elle obtient son prix de chant mention Très Bien à l’unanimité en 2018, puis auprès d’Anne Constantin au Pôle Supérieur de Paris/Boulogne. Elle intègre le Conservatoire Supérieur de Lyon dans la classe d’Isabelle Germain et de Fabrice Boulanger en 2019 où elle obtient la mention Très bien à l’unanimité et félicitations du jury pour son récital de Master en 2023. 

La voix riche et expressive d’Annouk Jobic lui permet d’interpréter des rôles très variés allant du travestis aux rôles de femmes de caractère, à savoir, Lazuli dans L’Étoile (E. Chabrier), Junon dans Orphée aux Enfers (J. Offenbach), Oreste dans La Belle Hélène (J. Offenbahc), Mère Marie dans Le Dialogue des Carmélites (F. Poulenc), la Troisième Dame dans Die Zauberflöte (W. A. Mozart), Phœnice dans Armide (W. Gluck).

En 2019, elle tient le rôle de l’Opinion Publique dans Orphée aux Enfers pour le Festival Lyrique de Samoëns mis en scène par Romain Pascal. Lors de cette même édition, elle participe à la création du spectacle La Résurrection d’Orphée écrit et mis en scène par Gérard Théruel dans lequel elle incarne le rôle principal d’Orphée.  

En 2022, elle est invitée au Festival Franz Curti en Suisse pour jouer le rôle de Mutter Hannah dans Rösli vom Säntis (F. Curti) ainsi que Eine Stimme dans Die Gletscherjungfrau (F. Curti) mis en scène par Renate Muggli et dirigé par Jean-Marie Curti. Elle termine ses études au CNSMDL en interprétant le rôle titre de La Belle Hélène sous la direction de Philippe Forget et mis en scène par Bernard Rozet. 

En parallèle de la scène, Annouk Jobic est passionnée par le répertoire du Lied et de la Mélodie. Elle interprète en récital plusieurs cycle de Lieder qui lui tiennent à cœur : Frauenliebe und leben et Liederkreis op. 39 (R. Schumann), Lieder eines fahrenden Gesellen et Rückert-lieder (G. Mahler). En 2021, elle participe aux Master-classes et concerts d’Anne Le Bozec organisés par Présence Compositrices autour des mélodies de Pauline Viardot. Depuis, elle forme le Duo Mirage avec le pianiste Antoine Sorel.

Au-delà du répertoire pour piano et voix, Annouk Jobic aime la musique de chambre : en 2017 elle interprète les Folksongs de Bério lors du Festival - Entrez dans la danse à la Philharmonie de Paris et au Théâtre National de Chaillot. En 2022, elle est invitée au festival Cord’Hérault pour interpréter La Bonne Chanson de Fauré avec quintette à cordes et piano.  

Elle apprécie être au cœur de la création et participer à des projets innovants : elle créée en 2023 la pièce Médée dans la Baignoire pour mezzo-soprano et 7 instruments de Jiyoung Lee. Dans le même temps, elle interprète le Pierrot Lunaire de Schoenberg lors du Festival What’Sup du Conservatoire Supérieur de Lyon sous un format exceptionnel de Mimodrame, mis en scène par Julie Haismann, dans lequel elle joue le Poète. 

Annouk Jobic chante également régulièrement en tant qu’alto solo d’oratorio. Elle interprète le Requiem de Mozart, les Noces de Stravinsky, la Rhapsodie pour alto de Brahms, la Petite Messe Solennelle de Rossini ou encore le Stabat Mater de Dvorak. 

Elle est lauréate boursière de la Fondation d’entreprise Société Générale C’est vous l’avenir pour l’année 2022-2023. Cette même année, elle remporte le Prix Massenet au Concours International de Chant « Georges Eneso » Paris. Depuis, Annouk Jobic est représentée par l’agence Adagio Artists Magement.

Née en janvier 1999, Yukari MIYAZAWA commence le violon à l’âge de 3 ans. En 2014, elle est admise au lycée de l’Université des Arts de Tokyo et y étudie dans les classes de Asako Urushihara, Seiji Kageyama et Riyo Uemura. Elle étudie parallèlement le violon baroque.

Elle a participé à de nombreuses masterclass, notamment avec Pierre Amoyal en 2019 et avec Gerard Poulet en 2021 et est lauréate de plusieurs concours et festivals au Japon.

Elle est actuellement étudiante en master d'interprétation au Conservatoire Supérieur de Lyon dans la classe de Jennifer Gilbert. Elle se produit régulièrement dans diverses formations de musique de chambre et en orchestre. Elle interprète d'autre part le concerto de Ligeti avec l'orchestre du Conservatoire en décembre 2022.

Lucas Bischoff, pianiste français né en 2003, débute son instrument à l'âge de 8 ans dans une petite école de musique puis intègre le Conservatoire Régional de Rouen (CRR) dans la classe de Frédéric Aguessy. Après une année au Convertoire Régional de Boulogne-Billancourt avec Michael Ertzscheid, il est admis en 2020 au Conservatoire Supérieur de Paris où il étudie actuellement avec Jonas Vitaud et Claire-Marie Le Guay.

En 2019, il participe aux Concours Internationaux de Lagny-sur-Marne, d'Orléans "Brin d'herbe", et de la Tour aux Anglais (dans l'Orne), desquels il obtient les trois premiers prix. Il a également pris part à des cours et masterclass auprès de Rena Shereshevskaya, Anne Queffélec, Andrei Korobeinikov, Adam Laloum et Henri Barda.

Attiré particulièrement par le style de Rachmaninoff, Scriabine, Beethoven et Liszt et animé par un désir d'authenticité et de recherche personnelle, il développe son propre pianisme, notamment via la pratique de l'improvisation.

Tamara Durand est une altiste française de 19 ans. 

Elle commence l'alto à l’âge de 3 ans, auprès de Mme Vanessa Leteuré-Kordic, au Conservatoire de Cannes, via la Méthode Suzuki. Après avoir réussi son entrée en cycle spécialisé à l'âge de 15 ans, elle étudie avec Mme Silvia Peneva, professeure d'alto au Conservatoire Régional de Nice.

A l'âge de 16 ans, elle intègre le Conservatoire Royal de Liège, dans la classe de Mr Pierre-Henri Xuereb, en tant que Jeune Talent. Début 2022, elle est admise au concours d'entrée du Conservatoire Supérieur de Paris.

Elle voulait depuis longtemps découvrir l'enseignement allemand, et elle a donc décidé pour cette année universitaire de postuler pour un Erasmus en Allemagne. Elle été acceptée à la Hochschule de Francfort, avec Anna Krimm et Tabea Zimmermann.

Robin de Talhouët est un jeune violoncelliste aux horizons multiples. Chambriste, il s’est produit en trio ou quatuor sur de nombreuses scènes européennes. Toujours passionné par les œuvres qu’il joue et défend, il porte un regard engagé sur la musique contemporaine, cela l’amène en mars 2022 à faire la création de « Beans », une pièce pour violoncelle seul de Raphaël Merlin. Il est également très concerné par la pratique des répertoires rares et anciens sur instruments historiques. Ces deux pôles, qui nécessitent une grande attention au détail et à la rhétorique, enrichissent grandement son jeu.

Au fil de son parcours, il a bénéficié des conseils en solo comme en musique de chambre de nombreux maîtres, comme Miklos Perenyi, Nobuko Imai ou Jean-Jacques Kantorow. Après une licence avec Raphaël Pidoux, il pursuit actuellement ses études auprès d'Emmanuelle Bertrand au Conservatoire Supérieur de Paris et violoncelliste co-soliste de l'Orchestre de Chambre de Paris depuis mars 2024. 

Pianiste française née en 2003 à Carcassonne, Julie Haismann se démarque par sa polyvalence et son énergie débordante au service de ses projets artistiques.

Passionnée de musique de chambre, elle co-fonde divers groupes dont le Duo Piannordéon avec l’accordéoniste Alice Ouary et le Duo Cezanne avec le violoncelliste Robin de Talhouët. Le duo Cezanne remporte le second prix et le prix Mirabent i Magrans du Concours International Cambrà Romanica en mai 2023. Avec ces duos, d’autres formations et en soliste, elle est régulièrement invitée dans des festivals dont En blanc et noir, Mission on the Roc, le Festival du Vars ou encore le Festival du Vercors. Lauréate du concours de concertos du Conservatoire Régional de Paris, elle interprète le 2e Concerto de Brahms avec Pierre-Michel Durand et l’orchestre du Conservatoire en mars 2024.

Soucieuse de porter la musique en tous lieux et pour tous, Julie participe aux Consultations poétiques et musicales du Théâtre de la Ville de Paris en 2021, à l’Opération Beethoven du Concours International de Musique de Chambre de Lyon en 2022 et joue régulièrement dans des Ehpad et des hôpitaux. Elle crée également en 2023 avec Alice Ouary le Festival de l’Arcouest, festival pluri-artistique engagé dont elles assurent actuellement la direction artistique.

Éprise de littérature dès son plus jeune âge, elle initie et crée d’autre part des projets inventifs comme le spectacle Mimodrame Lunaire sur le Pierrot Lunaire de Schoenberg avec l’ensemble Arlequins en mars 2023 mais aussi des récitals mêlant répertoire soliste et poésie et collabore régulièrement avec des compositeurs et des danseurs. Elle participe notamment à l’enregistrement et au clip de Ys pour trois pianos de Corentin Apparailly en 2021. Au sein de son duo Piannordéon, elle co-transcrit des œuvres orchestrales pour accordéon et piano et participe activement à l’élargissement et à la mise en lumière du répertoire pour cette formation.

Diplômée du Conservatoire de Paris en musique de chambre et des Conservatoires Régionaux de Paris et de Perpignan en piano, accompagnement au piano et pianoforte avec les félicitations du jury et en analyse et écriture à l’unanimité, elle étudie actuellement au Conservatoire Supérieur de Lyon dans la classe de Laurent Cabasso. Elle participe à de nombreuses académies en Europe et reçoit les conseils d’éminents pianistes et pianofortistes tels que Imogen Cooper, Julia Mustonen-Dahlkvist, Denis Pascal, Akiko Ebi, Françoise Thinat, Momo Kodama, Piet Kuijken et Till Fellner au cours de sa formation.